vendredi 25 novembre 2005

Foulque

Mon addiction m'a fait mettre le nez dehors ce matin. J'avais peur du froid et de la neige. Mais non. Presque pas de neige et un froid supportable sous le soleil. J'ai donc marché tranquillement dans les rues savourant au passage les beaux endroits que je revois avec plaisir. Plein d'oiseaux sur l'eau: des canards, des foulques, des cygnes, des mouettes et bien d'autres...


J'ai vu aussi un chat abyssin et quelques belles toiles dont un immense bord de mer dont je vais m'inspirer pour me faire le même. C'est déjà prêt dans ma tête, c'est comme si c'était fait. Quelques fois la seule pensée d'y avoir songé et d'en avoir réglé tous les détails me suffit. J'en suis heureux comme si le projet s'était complètement matérialisé et était là devant moi. Ca ne va pas plus loin et j'ai ainsi, dans mon chef, un plein musée de toiles jamais peintes et une grosse bibliothèque de livres jamais écrits. Je ne parle pas des orgies toutes imaginaires qui se sont passées dans ces endroits là.


Le réel, bien sûr, me remet l'esprit à l'endroit. Et le réel c'est souvent très bien. Mais que serait le réel sans l'imaginaire...?


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