lundi 23 janvier 2006

en 2000

Il y a six ans...


"Grâce à Front page , au gros livre que j’ai acheté et à beaucoup de patience je suis venu à bout de mon site de la manière dont je voulais l’obtenir. Pas évident, mais Front Page est un superbe et utile moyen d’arriver à quelque chose d’à peu près correct. J’ai également, après de très bons conseils reccueillis ce matin, réussi à relier les deux ordinateurs entre eux pour tous les échanges de fichiers et pour terminer , j’ai reçu le CD d’inscription à Free qui m’a permis de connecter mon petit portable aux champs immenses d’Internet, ce qui fait que je pourrai toujours intervenir n’importe où en France. C’est donc une grosse journée informatique avec des succès techniques pour une fois.

Le travail, encore aujourd’hui fut assez calme, mais je m’attends à la déferlante des travaux quand les comptes de 1999 seront faits et qu’on connaîtra le budget, et donc les travaux de l’an 2000. Je ne vois pas grand monde. Les gens finissent de déménager et de s’installer et à part les réunion du mercredi matin nous n’avons pas beaucoup de raisons de nous voir.

J’ai téléphoné à D. qui plonge tranquillement vers un désastre pour ses vieux jours. Elle a déjà mangé plus de la moitié de l’héritage de ses parents, elle est au chômage, vit des Assedic, ne se donne pas trop de peine pour trouver autre chose, entretient trois chats et un chien dans son petit appartement. Elle est malheureuse/heureuse de son sort et dans trois ans elle n’aura plus un seul centime devant elle. Je suis toujours navré quand je lui téléphone. Elle m'a fait le récit des visites chez ses trois voyantes, dont l’une lui a même proposé un désenvoûtement pour dix mille francs, ce qu’elle a eu quand même le bon sens de refuser, mais elle n’a pu résister au plaisir de croire aux prédictions heureuses que toutes les trois lui font d’un bonheur dans un délai d’un à deux ans. Il y a "concordance", m’a t elle dit, ce qui à ses yeux, vu les autorités médiumniques qui s’exprimaient, veut dire qu’il y a " une absolue certitude" qu’elle n’aura plus du tout de soucis d’ici peu. Je pense que D. fera régulièrement le tour des pythonisses pour se rassurer de leur encouragements convergents... à continuer à venir les consulter moyennant espèces sonnantes et trébuchantes.... Les nouvelles de D. m’affligent à chaque fois que j’en reçois. Je suis navré de ce qu’elle fait et de ce qu’elle ne fait pas, et ma présente prédiction d’une pauvreté annoncée, et de tous les malheurs qui vont lui fondre dessus au fur et à mesure qu’elle s’appauvrira, me blesse dans le fait que ces événements me semblent inéluctables. D., qui a touché environ un million de francs , n’aura bientôt plus un sou.

Pour couper ma soirée informatique qui allait se poursuivre tard dans la nuit, je suis allé au sauna vers les huit heures. F. était seul et il avait encore envie de me parler sur le thème d’hier et de l’incroyable vie que nous menons. Je l’ai écouté un moment puis je suis allé traîner dans le fond où j’ai fait quelques jeux de mains avec un brun moustachu. Je suis rentré aussitôt après. "

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