jeudi 23 mars 2006

Marions

J'ai fait le commentaire suivant sur cette note DE REGIS SADA DANS SON BLOG "MARIONS LES HOMOS".

Comme je suis un peu paresseux en ce moment côté ciboulot j'ai trouvé que ça pouvait me servir de note du jour.

Alors voilà :

Je suis soixante huitard...Je trouve ton billet d'humeur très tonique et vivifiant. J'aime tous les cris... Cependant, l'analyse me semble un peu courte , car en 68 j'ai dû écrire ou lire le même billet d'humeur.

C'est à dire que tout est toujours pareil.

J'avais trouvé, un jour, un vieux journal de 1923, caché derrière une boiserie en faisant des travaux dans un appartement comme des ouvriers en laissent parfois pour marquer leur trace ( ce que je fais aussi pour respecter cette tradition ) et, le lisant, j'ai su que le pari communiste s'y plaignait déjà de l'injustice universelle , que le cartel des gauches était déjà nul, que le franc était déjà mal en point et que des crimes venaient juste d'être commis... Il y avait aussi relatés, des accidents de chemin de fer...

Il faut donc comprendre que chacun doit trouver sa niche dans la société, un jour, généralement à la fin de ses études, et doit faire son chemin.

J'ai aussi été chômeur à la fin de mes études. C'est pas nouveau... J'ai ensuite trouvé un boulot sous qualifié par rapport à mon niveau de diplômes, comme tant d'autres, et voilà, je suis ici maintenant.

La vie c'est ça: un fleuve comme il en existe des tas de différents. On saute dedans un peu au hasard quand on nait, on nage pour survivre, et on s'y noiera un jour.

De là à comprendre qu'il ne faut rien faire, non. On doit tous s'efforcer d'améliorer les choses, pour soi et pour les autres si possible. Des fois on réussit, des fois on ne réussit pas...

Voilà. Que dire d'autre? Ceci : continue de crier, mec, c'est bon de t'entendre...

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