vendredi 18 août 2006

Squat

Dans le fond, le problème est simple : il y a 850 millions d'habitants en Afrique dont la moitié a moins de 17 ans. Dans 20 ans ils seront le double. Pas leurs ressources, pas leur niveau de vie....

La pression sur l'Europe et l'immigration clandestine vont croître d'autant. Que fait-on? Rien, on laisse faire? On fait quelque chose, mais quoi ?

La richesse, ici, vient du fait qu'on a su s'organiser, qu'on travaille, qu'on va à l'école et qu'on respecte des règles de vie collective.

L'une de ces règles, et pas la moindre, c'est qu'on respecte la loi. Dans le fond la loi, c'est ce qui gère notre vie en groupe. Elle vient de la nuit des temps et elle évolue sans cesse. C'est une oeuvre collective indispensable...

L'autre évidence, c'est qu'on ne peut pas accueillir toute la misère du monde. Il faut mettre des limites. Toute limite a ses détracteurs. De même que les détracteurs de vos limites ont aussi les leurs. Qu'on leur dise : " Eh bien, si vous n'êtes pas d'accord, recueillez donc ces gens là chez vous, dans votre salle à manger, dans votre cuisine...", là ils auront dépassé leurs limites et ne le feront pas. C'est plus facile de laisser la merde aux autres et de gueuler plutôt que d'assumer...

Voilà en gros les bases de mes reflexions. Il y a bien sûr ces petites filles et ces petits garçons qui se retrouvent à la rue, dans une absolue précarité. C'est bouleversant. Mais on ne peut pas donner non plus de signal qui dise" venez ici on vous régularisera ": il y a 800 000 personnes qui attendent dans le désert de pouvoir venir en Europe par tous les moyens...Et quand ces 800 000 là seront passés il y en aura deux millions qui attendront...

Alors, on fait quoi ???

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