vendredi 15 août 2008

Barbare

"Que deviendrait la société si, tout en les comprenant, tout en priant pour eux, tout en essayant de partager leurs souffrances, on encourageait ceux qui ont envie de mourir ?", a demandé le primat des Gaules. "Ce serait un vrai désastre", a-t-il poursuivi, en ajoutant que "au contraire, on doit toujours lutter pour la vie".

Le vrai désastre pour la société, c'est Mgr Barbarin, primat des Gaules. Lui, grand annonciateur de la vie éternelle et des félicités du paradis devrait faciliter et aider le passage d'une vie à l'autre. Je ne vois pas l'intérêt de contrarier les désirs profonds de ceux qui, arrivés au bout du bout des souffrances qu'ils endurent, veulent en finir avec leur vie terrestre.

Jean Paul II, qui n'en pouvait plus, a demandé qu'on le laisse mourir et de ce fait a cessé de" lutter pour la vie". Alors, après un exemple venant de si haut, pourquoi nos grands-pense-à-tout-pour-les-autres, continuent -ils à débiter leur phrases creuses comme des automates bien réglés qu'on aurait remontés il y a vingt siècles, en Gaule, au temps de Vercingétorix? Primat des Gaules? Homme de Cromagnon plutôt....


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