jeudi 13 novembre 2008

Pourtalès

Notre agité est en train de se mettre le monde à dos; aujourd'hui c'est Bush qui a pris sa dose. Bush s'en va bientôt, c'est un moindre mal, mais le sommet qui devrait sauver le monde dans quelques jours est mal parti du coup...

L'affaire Vanneste va se retrouver à la cour européenne des droits de l'homme. Je suis passé devant, cet après-midi, sans songer à me conduire en inférieur: je n'ai pas cédé ma place dans le tramway à un hétérosexuel... Je rentrais du château de Pourtalès où P. nous avait emmené pour photographier sa nouvelle voiture, profitant de l'excellente lumière d'un soleil quasi hivernal. L'élite du second empire a fréquenté cet endroit (le roi Louis II de Bavière, l'empereur Guillaume II, le roi et la reine de Belgique, le prince de Galles, le prince Napoléon, le prince Klemens von Metternich, Franz Liszt....). La comtesse avait de l'entregent...

Puisque j'évoque Liszt, P. excellent pianiste m'a joué chez lui, voici quelques jours, une sonate de Schubert. Il m'a ensuite longuement parlé de Liszt en me disant qu' il était techniquement au dessus de ses capacités. J'emprunte quelques phrases à Wikipedia: " Liszt a développé de nouvelles possibilités d’expression pour le piano et des difficultés d’exécution extrêmes, injouable selon certains pianistes de l'époque. En 1851, la version définitive (et simplifiée) des études est publiée sous le nom d'Études d’exécution transcendante. Encore aujourd’hui, elles sont considérées par tout pianiste comme ce qu’il y a de plus exigeant en terme d’aisance, souplesse, technique de mouvements à la fois rapides et complexes (sauts, doubles sons, traits rapides, écarts…). Certaines sont particulièrement difficiles et redoutées jusque dans les concours internationaux".

Pour conclure, P., disque à l'appui, m'a déclaré que l' "impressionnisme musical" de Liszt le faisait rire. C'était" trop de notes, trop de bruit et ça n'avait plus aucun sens". Ca m'a fait penser à quelqu'un....


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