samedi 25 avril 2009

Brocante

Brocante ce matin. Ça fait des années que je n'y suis plus allé. Réveil, donc, à six heures, petit déjeuner rapide pour être sur zone à 6h30 et assister au déballage. C'est le moment propice aux bonnes affaires, mais en dépit de mes allées et venues je n'ai rien vu de bien attirant. J'ai croisé les sempiternels professionnels qui avaient encore quelque peu de marchandise, dont une lampe Pirouet, pas dans son jus, qu'on m'a annoncée à 400 euros, mais sur l'ensemble des stands le 19e siècle a complètement disparu. Ne parlons pas du 18e! Beaucoup d'objets en copie carrément, dont d'innombrables œufs de "Fabergé" et autres cochonneries de ce genre. L'informatique a fait sa grande apparition, avec un écran plat à 15 euros en particulier, mais à défaut de l'avoir essayé, rien ne prouvait qu'il fonctionnait.. J'ai aussi vu un stand bien approvisionné en tapis Kilim, mais je n'ai pas demandé les prix.
J'étais en fait à la recherche de vélo et là c'était vraiment bien achalandé. Le vélo se négocie à 40, 50 euros et je pense qu'il ne faut pas mettre plus pour rouler en ville, car les vélos font l'objet de nombreux vols. Rien n'indiquait d'ailleurs, que ceux mis en vente n'avaient pas été volé auparavant. J'en ai essayé deux, et j'ai décidé de remettre cet achat à plus tard, n'étant pas encore mûr pour de tels efforts... Je réfléchis aussi à tous les risques que j'encourrais au milieu des automobiles, mais j'habite dans la ville la mieux équipée en pistes cyclables et je crois que là, je suis un peu en train de charrier...
Ceci dit, j'ai croisé quelques vieilles connaissances, fidèles des brocantes, qui m'ont lancé un affligé "il n'y a plus rien". De les revoir après tant d'années m'a cependant confirmé que le temps passe inexorablement. J'ai dû leur faire la même impression que celle qu'ils me firent...
Autre vision, celle d'un homme en habit traditionnel musulman et de sa femme complètement voilée toute de noir vêtue, le visage intégralement dissimulé derrière une gaze opaque. Pour tout dire, j'espère que la police les surveille, parce qu'arriver à un tel degré d'intégrisme a de quoi effrayer...
Sinon, la rue était un joyeux capharnaüm de toute sortes de races et de couleurs comme toutes les villes en France en connaissent. J'aime ces mélanges quand ils sont paisibles: l'avenir de l'homme est dans le métissage...

1 commentaire:

  1. oui, les brocantes deviennent peu à peu des vide greniers et les vide greniers des bric à bracs mais c'est pas grave pour moi qui ai un porte monnaie devenu bien mince......

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