mercredi 2 juin 2010

Gémissements...

N'étant pas un grand consommateur de pain, j'achète du pain de mie. Il se conserve assez longtemps pour que je puisse terminer le paquet. A cours ce matin, je vais à la boulangerie la plus proche et je demande une demie baguette. Prix de la baguette 95 centimes. La boulangère prend son couteau, coupe et me tend une moitié en me demandant 60 centimes. Je lui réponds: "à ce prix là, donnez moi une baguette entière. Et puis je peux vous dire que je vais en parler dans mon blog". Voilà qui est fait...

Ceci a fait remonter à la surface quelques vieilles histoires.

Une autre boulangère, chez qui j'allais boire le café avec des collègues, me sachant de gauche, venait toujours gémir au moment où elle payait ses charges. C'était systématique et son mari venait souvent se joindre à ses cris. A d'autres moments plus joyeux, elle m'expliquait tout le travail qui était abattu par les 14 personnes qui travaillaient au fournil et comment elle et son mari achetaient des appartements et des garages dans le quartier. Sa fille et son fils avaient de belles voitures, ils avaient une belle maison de campagne, tout le bonheur, sauf qu'ils travaillaient beaucoup, et malheureusement ces maudites charges et tous ces fainéants qu'on entretenait à ne rien faire venaient gâcher tout ça. Insupportable.
J'ai fini par lui dire, un peu énervé: " Mais arrêter de les payer, vos charges, et laissez crever de faim ceux qui n'ont rien. Vos croissants, au lieu de venir vous les acheter, eh bien ils casseront votre belle vitrine et ils viendront vous les voler..."

Une autre encore. Je m'étais présenté à une élection de sorte que je n'étais plus l'inconnu que j'ai toujours aimé être. Je vais manger un soir dans une pizzeria. Le patron me repère et vient causer à ma table espérant sans doute que je pourrais l'aider. Séance de gémissements. Son problème c'est qu'il a trois pizzérias dont il me cite les noms, pour lesquelles il n'a pas fait de "convaincantes" déclaration d'impôt pendant un certain nombre d'années. Il vient d'écoper d'un redressement de 8 millions de francs (1300000 euros) qu'il doit régler dans un délai de six mois. Et c'est là le problème, parce que, me dit-il, si on lui donne deux ans il peut payer....

La dernière. Il y a des années de cela je buvais tranquillement un café dans un bar. S'assoient deux dames, une d'environ 70 ans et une plus jeune. J'écoute vaguement ce qu'elles se racontent, puis plus attentivement. La mère parlait à sa fille de la vente de son magasin de lingerie, des offres qu'elle avait reçues et du chiffre qu'elle espérait. Ça tournait autour des 7 millions de francs (1200000) euros.

Alors, l'abaissement de la TVA pour les restaurateurs, les 25 centimes pour couper une baguette en deux, je dois dire que ça me gonfle un peu....


D'autres gémissements mais beaucoup plus amusants. En faisant une recherche sur le dernier duc d'Aumale je tombe sur ceci: "La position à la "Duc d'Aumale" est la suivante: l'homme étant allongé sur le dos, la femme s'enfile l'anus sur son pénis en lui tournant le dos. Pour que cette position soit complète il est INDISPENSABLE que la femme se soit introduit au préalable des boules de geisha dans le vagin.
C'est pas très compliqué mais d'une efficacité redoutable pour les deux partenaires, le gland de l'homme étant massé par les boules en contact avec la paroi séparant l'anus du vagin. Le summum."
D'où les doux gémissements... Chez les homos la prostate remplace avantageusement les boules de geisha. Encore une journée où j'ai appris quelque chose... Le Duc d'Aumale..  Quel cochon...!

3 commentaires:

  1. mouais bon, et bien je fais mon pain et je n'ai pas de boules de geisha!! vais je survivre docteur??

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  2. Question gémissements, c'est pas garanti...

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  3. Je te lis, tu es bien de gôche...

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