vendredi 17 décembre 2010

Tempête

Tempête ce matin en l'Île, mais c'est de l'eau qui tombe, pas de la neige. C'est au moins un avantage. J'aime bien quand le temps se démonte un peu pour nous rappeler que la nature existe: derrière mon ordinateur, devant ma télé, dans mon lieu, je décroche souvent des réalités du monde extérieur, je ne veux pas parler ici de la politique, de la société, mais de la faune de la flore, des oiseaux, des fleurs, des saisons, du ciel, bref, de tout ce qui constituait l'essentiel de la vie de nos ancêtres il n'y a pas si longtemps, mettons cent ans quand les nouvelles se véhiculaient par le garde champêtre, et qui n'est plus qu'accessoire maintenant.

De ce monde et de cette vie proche de la nature il reste le sexe, peut-être exacerbé par la vie urbaine et le désir profond de ne pas être que cette machine organisée livrée aux sondages, contrôles, tests, règlements, lois, organisations, firmes, cadences, horaires, produits, merchandising, panel, audimat et que sais-je encore car cette liste est quasi infinie, indispensable activité créatrice commandée par des instincts fondamentaux. Oui j'aime la tempête et le sexe car ils procèdent de la même réalité: nous sommes sur Terre. Ne l'oublions pas...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire