lundi 25 avril 2011

Péché mortel...

C'était la semaine sainte et je voulais m'appliquer à faire au moins un péché mortel par jour, mais pas si simple. Mes plans cul me donnent habituellement l'occasion d'être promis pour l'enfer direct, mais en ce moment je suis aussi sage qu'une image. Ceci dit, j'ai assez capitalisé dans le passé pour être sûr de mon fait, mais j'aime bien marquer la semaine sainte à ma façon en péchant plus que d'habitude. Pour cette année c'est râpé. Je suis devenu un gentil garçon et comme je ne vole pas, que je ne mens pas, que je ne tue pas etc.., hormis mes inclinations fornicatoires, je n'ai pas d'autres occasions d'assurer mon éternité en enfer.
Et l'église, toujours aussi prompte à ramener la brebis égarée, va me rétorquer que je pense commettre des péchés mortels en forniquant comme un damné, mais que dans le fond, ça n'en est pas. Car il faut réunir trois conditions à la fois: " Est péché mortel tout péché qui a pour objet une matière grave, et qui est commis en pleine conscience et de propos délibéré". Or il y a un affaiblissement de ma pleine conscience car au fond ma testostérone me gouverne, tandis que l'amour du prochain, même s'il s'agit d'une personne du même sexe, ne peut pas être tenu pour une matière grave, et, quand au propos délibéré, mes érections le deviennent de moins en moins.... Je sens là un danger contre lequel je ne peux rien et je risque fort, avec un pape suffisamment compassionnel et rempli de mansuétude, de me retrouver au paradis. Enfer et damnation! La tâche du pécheur devient ardue avec l'âge...

1 commentaire:

  1. Fumistory

    Je sais qu’il ment
    Mais je n’ai pas envie qu’il le sache
    Qu’il sache que je le sais
    Il ne peut pas faire autrement
    Même quand il dit la vérité, il ment
    Il dit qu’il m’aime passionnément
    Il dit qu’il en souffre atrocement
    Il dit que je lui échappe complètement
    Il ment… je sais qu’il ment
    Ni jusqu’où, ni comment
    Mais il ment… absolument
    Il dit qu’il va mettre fin à ses tourments
    Je le regarde fixement
    Il baisse les yeux, malheureusement
    S’empare d’une arme, tout bêtement
    Et fait feu sans crainte, ni tremblement
    Et meurt sous mes yeux désespérément
    En me privant à jamais du malin plaisir
    De le voir me mentir
    Je fume pour faire comme lui :
    M’enfumer… m’enfuir… en finir...

    http://www.lejournaldepersonne.com/2011/04/fumistory/

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