lundi 24 novembre 2014

Du Nain....

En faisant venir ses fans par cars entiers à son meeting de Bordeaux, dont certains de la lointaine Bretagne, le Nain nous démontre une fois de plus qu'il est prêt à instrumentaliser outrageusement l'opinion. Ces abrutis, rassemblés pour faire illusion, ont cru bon de siffler Alain Juppé. Ça n'étonnera personne.
Nous allons avoir un manipulateur à la tête du premier parti d'opposition, ce parti qui va rafler la mise aux prochaines élections locales. De quelle manière le Nain va-t-il se débarrasser de Juppé ? Je me pose la question, mais il est certain que ça va être là son principal objectif une fois élu président de l'UMP.

Tout ceci me rend pessimiste pour la suite de notre histoire. Quel choix se dessine pour 2017?  Le match retour Hollande contre Sarkozy avec Le Pen en arbitre.... Mou contre tricheur avec une pro-russe pour rafler la mise...
Une confrontation Valls contre Juppé aurait plus de gueule assurément et je n'aurais alors aucune raison de m'abstenir au deuxième tour au cas, très possible, où la Le Pen viendrait faire la blonde comme deuxième choix avec ses idées lamentables et dangereuses....

Dimanche prochain sera donc un jour de deuil pour la démocratie.  Retour au premier plan de celui qui a voulu gagner une élection présidentielle à coup de millions, pensant que tout pouvait s'acheter. Je vomis ce genre de personnage....

Hier c'était le 70e anniversaire de la libération de Strasbourg. Ce jour là le serment de Koufra fut tenu. "Le 23 novembre 1944, à 7 h 15, le jour de ses 42 ans, Leclerc donne l'assaut avec sa 2e DB. Trois heures plus tard, alors que la cathédrale est en vue, le spahi Maurice Lebrun, 23 ans, l'un des 300 de Koufra, demande la permission d'aller « planter un drapeau là-haut ». Le jeune ingénieur, chef de char, se rue chez une commerçante, qui confectionne à la hâte un drapeau tricolore. Un bout de drap, un pan de jupe, mais pas de rouge, qui est finalement prélevé sur un étendard... nazi. En début d'après-midi, avec trois camarades, il grimpe au sommet de l'édifice mais continue seul l'escalade de la flèche, fouettée par un vent glacial. A 145 m de haut, le spahi accroche sur le paratonnerre le drapeau marqué de la croix de Lorraine, qui flotte fièrement sous les yeux de Leclerc. « Maintenant, mon cher Louis, on peut crever », glisse alors à son adjoint le général à qui il ne reste que trois ans à vivre."
Je suis allé faire cette photo  alors que le sommet de la vertigineuse flèche était toujours dans une légère brume...


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