samedi 25 avril 2015

Landschaft mit dem Pflügenden Bauer

Réveillé tôt ce matin et debout vers 6h30, heure que j'ai estimé décente pour petit déjeuner. Ensuite je suis allé sur mon ordi et vers 8h30 je me suis aperçu que le temps avait filé et qu'il serait peut-être intéressant que j'aille faire un tour aux Emmaüs, histoire de sortir et de causer à quelques personnes..
File d'attente comme d'hab, quelques gouttes de pluie, ouverture de la porte à 9 heures tapantes, bousculade.
Je vois une belle armoire ancienne en passant, mais je continue vers le stand des bricoles où j'arrive troisième. Je regarde les objets qu'y s'y trouvent espérant dénicher un oiseau rare, ce qui m'est déjà arrivé comme ce grand verre à bière en forme de cône très Napoléon III et portant la marque 1/2 litre comme il était d'usage, comme une autre fois des tasses japonaises satsuma avec leurs soucoupes   dont je me suis servi hier soir pour boire une tisane avec un ami, comme encore une série de  trois miniatures des années cinquante représentant des princesses, petits plaisirs qu'on peut se faire pour un ou deux euros. Mais rien aujourd'hui.
Je fais le tour de la salle. Quelques fauteuils intéressant dont un beau fauteuil de style Louis XIII à dos droit et os de mouton avec les crosses d'accotoirs sculptées  en très bon état pour une trentaine d'euros, et qui aurait pu être vendu deux ou trois cents euros il y a quelques années, mais maintenant les meubles anciens ne valent plus rien. Je file à la vaisselle.
Cette salle comporte un rayon verrerie de 7 ou 8 mètre de long sur quatre hauteurs, soit peut-être deux ou trois mille verres côte à côte. Mon créneau d'achat est simple: verre taillé  en cristal avant 1900... Rien après un passage aller et un passage retour. Maintenant la vaisselle.  Quelque fois une assiette mérite le détour et  je ne dirais pas non à un service en porcelaine toute simple avec un filet doré en parfait état sur le pourtour, mais  ça ne sera pas pour cette fois....
Salle suivante, l'électronique et les vieilles chaîne Hi fi. En l'Île je me suis uniquement équipé d'occasion. Je passe dans cette salle, car on ne sait jamais, mais j'ai déjà ce qu'il faut. Aujourd'hui il y avait un beau combiné B & O des années 70  pour 50 euros qui aurait pu intéresser un amateur...
Je suis allé alors vers les livres.  Toujours des choses intéressantes, mais je suis gavé en livres d'autant que je ne lis pas. Je regarde toujours les couvertures rouges des fois d'y dénicher un Jules Verne. Beaucoup de tout, des livres d'art, des romans, des BD. Je croise  souvent là un beur de la trentaine qui doit être prof de lettres et, ce qui ne gâte rien, très beau garçon. Il s'achète toujours sept ou huit livres, surtout des romans et j'ai toujours plaisir à le saluer... Il était là ce matin...
Je poursuis mes recherches et passe devant un rayon cédéroms étonnamment achalandé aujourd'hui. Peut être un millier. De tout. Je regarde en vitesse s'il n'y a pas de  de triple ou de quadruple albums d'opéras, mais non. Donc je poursuis  vers une  armoire XVIIIe avec ses grandes charnières en laiton. Magnifique. Proposée à 1200 euros tout de même.  J'ouvre ses portes pour voir l'intérieur et je passe la main pour vérifier que tout cela n'a pas été fait à la machine.... Elle est parfaite, mais ce n'est pas pour moi. Je n'ai plus la place...
Autre salle. Une vente temporaire de vêtements. Je vais voir les chaussures. Il y en a quelques fois des neuves qu'il m'arrive d'acheter.  Mais là rien qui puisse m'intéresser...
Dernier endroit, la salle consacrée aux tableaux. Je passe derrière tous les amateurs, et s'il y avait quelque chose, c'est déjà parti, d'autant que  ce qui est mis en vente ne vaut généralement pas grand-chose.  Les meilleures pièces vont directement en salle des ventes, du moins je  le suppose.. Je regarde quand même ne serait-ce que pour le plaisir de regarder..
Une petite gravure attire mon attention. Les gravures ne valent plus rien et j'évite d'en acheter sauf du 18e et en dessous. Cependant elle est proposée à six euros, un prix en baisse puisqu'il recouvre une étiquette  à 12 euros. Ça doit faire un moment qu'elle traine là... Cependant belle gravure, bien encadrée avec marie-louise, par ce qui semble être une bonne maison, Peter Leitner, 17 Berliner Strasse à Berlin.  Le sujet, un laboureur dans son champ, sa femme  et sa petite fille... Le graveur Ad. Lier, un beau talent à ce que je juge des traits. Je ne le connais pas. Mais ça me semble fin 19e, peut-être début 20e. Comme je n'avais pas envie de revenir bredouille, je l'achète.
Le vendeur me dit en plaisantant que ce sont les soldes aujourd'hui et me fait un ticket à cinq euros...
Dés que je suis rentré, recherches sur Internet. "1826-1882, peintre paysagiste allemand. Adolf Lier étudie aux Beaux-Arts de Dresde, de Bâle et de Munich. Il est en France en 1861, à Paris puis à Barbizon ou il rencontre Camille Corot, Théodore Rousseau et Charles-François Daubigny. En 1866, il repart en Allemagne et fonde une école de paysages directement inspiré de Barbizon."... 
Eh bien,  c'est sympa...  
Reste un problème. Où vais-je l'accrocher ?  C'est gavé chez moi. Par exemple l’autoportrait au nez rouge  est accroché parmi d'autres, au dessus de la baignoire... Je cherche.. Oui bon, il reste un trou là- bas à 20 cm au dessus du sol... Ça ira....

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