dimanche 4 octobre 2015

Du mensonge...

Un clerc vient d'avoir le courage de faire son coming-out. Pour cet acte il a eu le droit aux foudres du Vatican qui a qualifié sa sortie du mensonge et de la dissimulation, d'acte «très grave et irresponsable», abrogeant ainsi le 8e commandement du Décalogue...
Pourtant le catéchisme de l'église catholique en son article 2486  nous assure que " le mensonge est funeste pour toute société ; il sape la confiance entre les hommes et déchire le tissu des relations sociales."
Le mensonge au sein de l'église catholique  est tel , comme le dit fort justement Mgr Charamsa qui vient de rentrer dans sa vraie vie, que «le clergé est largement homosexuel et aussi, malheureusement, homophobe jusqu'à la paranoïa car paralysé par le manque d'acceptation pour sa propre orientation sexuelle».  Il ajoute "«je demande pardon pour toutes ces années où j'ai souffert en silence devant la paranoïa, l'homophobie, la haine et le refus des homosexuels que j'ai vécus au sein de la Congrégation pour la doctrine de la foi, qui est le cœur de l'homophobie dans l'Église.» et oserai-je ajouter, un repère de tafiottes refoulées et névrosées qui se protègent contre leurs tendances en tapant sur les homos....

Les simagrées vestimentaires du cardinal Burke, chef de file des conservateurs, nous montrent à l'évidence que ce mec a de graves problèmes psychiques, et ce n'est pas le seul... Oui, comme le dit le cathéchisme le mensonge " sape la confiance entre les hommes et déchire le tissu des relations sociales." 
Je résume: ils sont graves, ne se regardent pas en face et prétendent gérer la morale du monde....

Ce matin malgré la pluie je suis sorti chiner. Dépense totale 10 euros, y compris les croissants pour le petit déjeuner en rentrant. J'ai trouvé, parmi des vieux papiers, ce manuscrit inconnu d'un  opéra, Sylvine, d'après un poème d' André Theuriet ( de l'Académie française), écrit  dans les années 1880 / 1890 par Eugène Fritsch, compositeur alsacien et dont des œuvres furent exécutées en leur temps par la Philharmonique de Strasbourg. 


Je vais demander à P.. de me jouer l'ouverture au piano...
En attendant je vous propose de terminer en chantant, extrait de cet opéra,  l'air  " O bonheur, douce joie, rien ne s'oppose plus enfin à leur bonheur", à l'intention de ce courageux ecclésiastique et de son ami.  Ne vous plaignez pas, je vous ai évité l'air des bûcherons...


1 commentaire:

  1. http://plunkett.hautetfort.com/archive/2015/02/07/cardinal-burke%C2%A0-un-schisme-en-pointille%C2%A0-5553980.html

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