lundi 30 mai 2016

Les archéos-staliniens...

Les archéo-staliniens de la CGT vont prendre la France en otage cette semaine. Blocages en tout genre prévus. Ils sont ultra minoritaires dans le pays, leurs idées ont échoué dans le monde partout où elles ont été appliquées au prix d'ailleurs de restrictions des libertés dont la liberté d'opinion et du développement d'un régime policier insupportable, ils feront fuir les touristes, ils plomberont l'Euro , organisé par la France, qui ne devrait être qu'une fête, en foutant la pagaille dans les transports,  huit pétroliers attendent dans le port du Havre depuis une semaine faute d'être déchargés, ils nous font perdre du PIB et de la richesse en ces temps si difficiles,  ils créent systématiquement du chômage par leurs actions de blocage, détruisent au lieu de construire, mais personnellement je ne céderai pas.
Il n'y a pas à se mettre à genoux devant cette bande d'irresponsables dont les modes d'action me semblent plus proches du désir de tout casser plutôt  que de celui de construire. L'ultra gauche c'est la régression assurée, la pauvreté pour tous, la perte de libertés et je n'arrive pas à comprendre, vu ce que nous enseigne l'histoire et nous montre l'actualité pour peu qu'on s’intéresse à ce qui se passe  en ce moment au Venezuela, à Cuba ou en Corée du nord, comment les  dits "frondeurs" du PS peuvent s'écraser et s'aplatir devant cette bande d'arriérés furieux et hystériques !

Pour parler d'autre chose, c'était hier la journée "ateliers ouverts", c'est à dire que les créateurs, peintres, sculpteurs, céramistes, potiers, orfèvres, verriers, photographes, graveurs, designers, etc.., qui le souhaitaient ouvraient leur lieu de travail au public soit une soixantaine d'endroits à visiter sur l'ensemble de la ville.
Je suis allé en voir deux avec L. Un tisseur de papier qui m'avait invité, puisqu'on se connait d'Emmaus où nos échangeons souvent sur nos trouvailles, lui étant  une pointure en ce qui concerne les céramiques et les artistes qui les créent, doté d'un savoir et d'une mémoire que je n'ai pas. J'ai vu son travail pour la première fois et à côté de l'aspect méticuleux et fragile de ses réalisations, je les ai trouvées surprenantes par la déstructuration des images qu'elles induisent, les transformant en autre chose de quadrillé, de rythmique et d'inattendu.


Il nous a offert un verre de vin ensuite. Nous avons parlé de choses et d'autres et je fus surpris de constater qu'on partage beaucoup d'idées et qu'on se retrouve pratiquement à la même place sur l'échiquier  politique, c'est à dire proches du centre, là où se rejoignent les gens raisonnables, gérant en bons pères de famille, constructifs, positifs, ouverts, réalistes, fuyant les extrêmes de toute sorte comme ceux qu'on voit à l'oeuvre en ce moment et qui ne pensent qu'à détruire pour régner... Comme nous avons parlé assez longtemps est venu la question de l'islam et du bâchage des femmes, un sujet qu'on finit toujours par aborder dès qu'on a une conversation avec quelqu'un de nos jours. Nous en sommes venus à la conclusion que nous étions en train de nous faire coloniser en ce moment...
Comme de nouveaux visiteurs arrivaient, nous sommes partis. Je voulais montrer la Semencerie à L. et nous y sommes allés.
Changement de décor. Un vaste entrepôt occupé par une trentaine d'artistes qui se sont créé des espaces personnels avec des matériaux de récupération, donnant un aspect foutoir total à l'ensemble. Nous avons fait le tour, causant avec les uns et les autres, pour nous rendre compte que tout cela était bel et bon et que cet éclosoir de talents avait sa raison d'être. Ils sont sur le point de devoir quitter le lieu qui vient d'être vendu. Le propriétaire mécène qui leur a loué à titre précaire ce hangar de 1500m2, situé en pleine ville, pendant huit ans pour 600 euros par mois, assurant ainsi la conservation et le gardiennage de son bâtiment à moindre coût, mais rendant un immense service en même temps, vient de trouver un acheteur. Les voilà bientôt à la rue, mais j'imagine que la ville aura à cœur de poursuivre cette expérience porteuse d'avenir et saura trouver un autre lieu, peut-être provisoire lui aussi, pour reloger tous ces créateurs

Pour terminer, mon  dernier tableau. Je suis un archéo-peintre, mais j'aime bien ce que je fais, et en plus je ne crée pas de chômage, alors....



1 commentaire:

  1. Le tableau est à mon goût, il est intemporel. Mais le cadre l'étrangle.

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