samedi 22 avril 2017

De L'Île...

Voilà ce que j'écrivais le 3  janvier 2016

" Au centre, toute.... Peut-être qu'il est temps que j'écrive mon premier billet de 2016. Je sens que l'année qui vient va être paresseuse.
Je n'ai pas trop envie de politique. Ces déferlements d'anathèmes des uns contre les autres pour un oui ou un non finissent par  me lasser, d'autant que certains fulminateurs frisent l'hystérie, prennent des positions toujours partisanes sans jeter un œil sur le monde réel qui les entoure. Je vais finir par croire qu'il n'y a de voie utile qu'au centre, au milieu, chez les modérés, loin des extrêmes toujours irréalistes et stériles qui ne font que s'entre déchirer entre-eux.
C'est un peu la direction vers laquelle pédalent Hollande et Valls sur leurs insubmersibles et légères embarcations, fatigués  des rodomontades des Mélenchon et des Duflot dont l'un est  capitaine du Titanic tandis que l'autre dirige l'orchestre qui va s'engloutir tout en jouant "plus près de toi mon Dieu". 
J'imagine qu'à droite la lassitude est la même. Sarkozy dans sa course folle à vouloir rattraper le FN ne voit plus rien autour de lui et certainement pas qu'il n'y a pas assez de canots de sauvetage pour qu'il puisse s'embarquer avec Juppé, tandis que l'iceberg Le Pen qui cache 90 pour cent de ce qu'il est, va se mettre à fondre doucement, maintenant qu'il est démontré depuis les régionales que les Français ne la laisseront jamais prendre le pouvoir.
J'attends donc du bon sens, de la gestion de père de famille, du courage,  des compromis, des ouvertures de tous les citoyens de bonne volonté qui peuplent notre pays, loin des excités qui crient trop fort pour avoir raison... J'espère qu'ils se seront suffisamment rassemblés pour constituer une majorité lors des prochaines échéances..."

Qu'ajouter d'autre...?

Me voilà en l'Île. J'étais jeudi soir à Paris où j'ai passé une longue soirée à discuter avec ma fille puisqu'elle était seule. Il y avait longtemps que nous n'avions pas eu tout ce temps à nous consacrer, de sorte que nous n'avons rien su, sur l'instant, de l'attentat des Champs Elysées.
Ce jeune policier, vers qui vont toute ma tendresse et toutes mes pensées émues, avait un compagnon et venait d'adopter un enfant auxquels je présente mes sincères condoléances, ainsi qu'à ses proches et à ses collègues... Le terrorisme est abject. Cette religion est une calamité.

Vendredi je poursuivais mon voyage. Dans la capsule spacio-temporelle que constitue un compartiment de chemin de fer, j'ai pu discuter avec un jeune designer qui travaille en free-lance. Nous avons longuement parlé de l'utile et de l'agréable, du beau et du prix du beau, du bois et du blanc, du mastoc et du démontable, de l'ergonomie et de la praticité, du marché et de ses contraintes, de la mode et des classiques, du croire en soi et du découragement, et d'un tas d'autres choses, et en arrivant j'ai cherché son site internet et son nom, que je ne lui avais pas demandés pour bien laisser filer notre dialogue. Il m'en avait raconté assez pour que je le trouve facilement. Vu la qualité et la diversité de ce qu'il montre sur son site, vu les meubles, les lampes, les jouets qu'ils a déjà diffusés, vu cette conversation riche, puissante et la cohérence de sa pensée, je pense qu'il n'a pas fini d'aller loin. Notre trajet commun par contre s'est arrêté à Bayonne.

J'ai fait mon tour aux Emmas ce matin, pour ne rien rapporter. Ce soir ce sera sûrement un sauna. Je ne pense pas faire de brocante demain. J'irai voter et ensuite manger avec mon père...

Demain soir nous saurons si nous changeons d'époque, ou pas...



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