dimanche 26 août 2012

Maison

J'ai des dimanches routiniers. Levé aux matines d'une manière tout à fait naturelle après quatre heures de sommeil seulement, j'étais sur le terrain à cinq  heures et demie. Déambulation jusqu'à huit heures trente. Au tableau de chasse une poterie de Ciboure, un vase de Baccarat, une baguette de chef d'orchestre et un crucifix. Revu M., toujours aussi à l'ouest, qui a fait main basse sur un vase  de Daum qu'elle m'a pratiquement arraché des mains. 
La poterie de Ciboure est moyenne et représente une scène de la vie paysanne au pays basque peinte par Le Corrone, le Baccarat a des traces  que je ne suis pas encore parvenu à faire partir et je pense que ces traces ne disparaitront jamais suite à une réaction chimique du plomb composant  le cristal avec l'eau des fleurs, et la baguette de chef d'orchestre est en buis rehaussé de trois anneaux d'argent dont l'un gravé aux initiales du récipiendaire qu'on a voulu honorer en lui offrant ce cadeau à la fin du dix neuvième siècle. Il peut s'agir du chef d'une simple fanfare de village... Le crucifix est Napoléon III, Christ en biscuit  sur bois noir.
Le temps était parfait. Lever du jour, fraicheur, transparence de l'air, que du bonheur de marcher et de s'arrêter de temps en temps pour discuter, en particulier avec l'un des habitants de la maison contemporaine que j'admire chaque année et dans laquelle je me verrais bien vivre....
En rentrant petit déjeuner avec L. qui s'est juste levé à ce moment là. Nous avons ensuite tourné un grand tapis qui nécessitait d'être deux, puis L. est rentré chez lui. J'ai aussitôt appelé mon père pour prendre de ses nouvelles...

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