samedi 13 janvier 2007

Ciné

Courte nuit: quatre heures de sommeil, et c'est tout ce que je peux donner en ce moment. Dans l'après midi je ferai certainement une sieste devant la télé.

Hier soir ciné : "le héros de la famille". Il me semble que j'ai déjà vu ce thème (un héritier, qui voulait abandonner une entreprise, finalement la reprend; happy end) traîté plusieurs fois au cinéma. Nous avons parlé du film pendant trois minutes en sortant et c'est tout. Dans deux jours il sera oublié. Des familles recomposées, des homos, des amants, des maîtresses, de nos jours tout le monde a ça dans son entourage immédiat et n'a donc plus besoin d'aller au cinéma pour phantasmer là dessus. La vraie vie est quand même plus prenante (hier, par exemple, nous avons passé un moment avec H. qui est en plein désarroi après sa rupture). Je ne sais pas si j'évolue dans un milieu particulier, mais des couples qui se font et se défont, des histoires de cul, des malheurs, des bonheurs, des romances, j'en ai plein qui m'entourent. Nous avons millle et un sujets de conversation sans compter Ségolène, Nicolas et les autres qui sont un sujet inépuisable à eux seuls.

Je me demande donc qu'est-ce qui reste au cinéma: les films de violence, les films policiers, la science fiction, le gore, la cruauté, l'animalité, le SM, les sévices, l'hyper sexe? Pour exister, le cinéma, l'art en général, sont condamnés à aller plus loin, à être en avance sur leur temps, et c'est bien cela, ce mouvement perpétuel, qui nous fait bouger collectivement. La société en elle-même porte les germes de sa propre évolution: tout change tout le temps....

Pour revenir au film, qui nous répète cette antienne quatre ou cinq fois: " c'est comme un requin: s'il s'arrête de nager, il meurt...."

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