mardi 14 octobre 2008

Petrella

Affaire Petrella: c'est toujours le fait du prince: je te mets en prison, je change d'avis, je te gracie, je t'envoie ma femme en émissaire. Je pense à tout, je décide de tout: on se croirait presque dans un pays d'Amérique du sud dans les années 50. La monarchisme s'aggrave: nous sommes peut-être passé de la phase obscène à la phase bananière du quinquenat avec, en plus, cette grandiose valse des milliards...

Le libéralisme sauve ses meubles... Je comprends les réserves de la gauche face à l'opinion et ses électeurs. Approuver cette manne de 360 milliards pour le sauvetage des banques c'est faire fi des difficultés de millions de français qui comptent à l'euro près, se privent pour essayer de s'en sortir et qui ne comprennent pas et ne comprendront jamais comment on peut trouver en 24 heures autant d'argent pour des banques qui ont failli conduire le pays à la ruine. Qu'on ne gave plus les gens avec le "travailler plus pour gagner plus": pour avoir de l'argent point n'est besoin de travailler, il suffit de mal se conduire et d'attendre que l'état vienne à son secours.... Ne pas voter "contre" ce plan de sauvetage, c'est déjà un bel effort. Ceci dit je me serai abstenu moi aussi. Ceux qui critiquent la gauche sur ce choix de l'abstention devraient balayer devant leur porte: c'est leurs idées, si bien appliquées par des financiers sans vergogne, qui ont abouti à ce sauve qui peut... Vouloir qu'on les aime en plus, dans un grand élan de solidarité nationale réclamé à cors et à cris, c'est un peu fort de café, je trouve.


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